Un interview de notre enquêteur de choc du club assisté de Isidore A. avec une future pratiquante du club de Karate Shotokan Ohshima Chennevières.
Bonjour ! Nous allons parler aujourd’hui de tes projets pour la rentrée. Peux-tu nous en dire plus ?
La rentrée approche, et cette année, j’ai décidé de me lancer dans quelque chose de nouveau : le karaté.
Je ne suis ni particulièrement sportive, ni très souple, mais j’ai toujours été fascinée par les arts martiaux. Il y a quelque chose de noble et puissant dans cette discipline, et je ressens le besoin de me dépasser, de me renforcer, et surtout, de me reconnecter avec moi-même. Alors voilà, je me lance !
🌱 Pourquoi le karaté ?
J’ai longtemps hésité entre plusieurs activités : yoga, danse, natation… Mais le karaté m’a attirée pour plusieurs raisons. D’abord, c’est un sport complet : on y travaille le corps, l’esprit, la concentration, la coordination, et même la philosophie. Ensuite, c’est une discipline qui enseigne le respect, la maîtrise de soi, et la persévérance. Et enfin, soyons honnêtes… j’ai toujours rêvé de savoir me défendre. Pas dans un esprit de violence, mais pour me sentir plus confiante et autonome.
🧘♀️ Quelles sont tes attentes et tes appréhensions ?
Comme toute débutante, j’ai mes doutes. Est-ce que je vais réussir à suivre le rythme ? Est-ce que je vais me sentir ridicule en kimono au milieu de personnes expérimentées ? Est-ce que je vais tenir sur la durée ? Mais en même temps, je suis pleine d’enthousiasme. J’ai envie d’apprendre les bases, de comprendre les mouvements, de progresser petit à petit. Je sais que je ne deviendrai pas ceinture noire en quelques mois, mais chaque pas compte.
Je m’attends à transpirer, à avoir des courbatures, à me tromper souvent. Mais je m’attends aussi à rire, à rencontrer des gens, à me sentir fière après chaque entraînement. J’ai lu que le karaté est aussi un excellent moyen de canaliser le stress, et franchement, après une journée de boulot, ça ne peut que faire du bien.
🥋 Le premier cours, tu l’imagines comment ?
J’ai déjà repéré un dojo près de chez moi. Ils proposent des cours pour adultes débutants, ce qui me rassure énormément. L’ambiance semble conviviale et je vais m’inscrire pour le cours d’essai la semaine prochaine. J’ai hâte, mais je suis aussi un peu nerveuse. J’imagine déjà les salutations, les premiers katas, les positions de base… et moi, essayant de suivre tant bien que mal.
Je me suis renseignée sur le matériel nécessaire : un kimono (ou “gi”), une ceinture blanche (évidemment) et des sandales pour circuler dans le dojo. Rien de trop compliqué, et ça me donne déjà l’impression d’entrer dans un univers à part.

💪 Peux-tu nous en dire plus sur ton objectif personnel ?
Au-delà de l’aspect sportif, je vois le karaté comme un moyen de me fixer un objectif personnel. J’ai envie de m’engager dans quelque chose, de sortir de ma zone de confort, et de me prouver que je peux apprendre, même à mon âge. Je ne cherche pas la performance, mais la progression. Si dans quelques mois je suis capable d’exécuter un kata correctement, de tenir une position sans vaciller, ou simplement de me sentir plus forte mentalement, ce sera déjà une victoire.
Commencer le karaté à la rentrée, c’est pour moi un défi, une aventure, et une promesse. Celle de prendre soin de moi, de m’ouvrir à une nouvelle discipline, et de découvrir une facette de moi que je ne connais pas encore. Je sais que le chemin sera long, parfois difficile, mais je suis prête à l’emprunter. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, je porterai fièrement une ceinture colorée, symbole de mon engagement et de ma persévérance.
Alors, si vous aussi vous hésitez à vous lancer… n’attendez plus.